Archives de catégorie : Projet

CULTURE PRIORITAIRE : les 3e5 au musée de l’Orangerie

Pour la dernière sortie de l’année dans le cadre du projet Culture Prioritaire, les élèves de 3e5 sont allés faire une visite guidée du musée de l’Orangerie avec comme guide Christine Guénin, la présidente et fondatrice de l’association. 

Ils ont pu découvrir la salle des Nymphéas de Monet, différents courants artistiques tels que l’impressionnisme, le cubisme, l’art naïf et que la perception et la transcription de la réalité et/ou des émotions qui y correspondent, les effets des différents styles de peinture. Au programme il y avait Modigliani, Renoir, Picasso…

Et nous en avons profité pour traverser l’exposition de Matisse, mouvante et colorée. 

  

La sortie s’est terminée par un pique-nique au parc des tuileries, des révisions d’espagnol et une chasse aux élèves. 

Retour des élèves

‘J’ai appris que Claude Monet avait inventé l’impressionnisme. J’ai apprécié le grand tableau ‘Nymphéas’, qui recouvrait tous les murs de la salle.” Fatima

‘On a vu plusieurs tableaux, des géants, des plus petits, des entre les deux, des masques aussi. J’ai apprécié les tableaux géants, les Nymphéas de Monet.” Mariame

‘J’ai appris que Claude Monet est un des fondateurs de l’impressionnisme. Que l’on peut interpréter comme on veut les peintures. J’ai aimé les tableaux, surtout celui d’Auguste Renoir ‘Baigneuse aux cheveux longs’. J’ai aussi beaucoup aimé le pic-nic et le jardin des Tuileries’. Mélody

‘On a appris l’histoire des tableaux, des personnes qui les ont peint. J’ai adoré les Nymphéas.’ Natacha

‘Nous avons appris quelle était l’origine de l’impressionnisme. J’ai beaucoup aimé l’ambiance du musée et les oeuvres.’ Julie

‘J’ai appris qu’avant il y avait des oranges à l’Orangerie’. Clément

Quelques tableaux

           

    

 

 

     

     

  

 

     

     

     

 

ECOCLUB : Présentation scientifique en anglais des 3e3 à Centrale Supélec!

Jeudi 11 mai, les élèves de 3e3 se sont rendus à l’École d’ingénierie Centrale Supélec pour présenter un exposé scientifique portant sur les pesticides en anglais devant un public d’environ 150 personnes (enseignants universitaires, chercheurs, lycéens et collégiens). Vous pouvez retrouver le retour des élèves en fin d’article !

  

Ils ont tout d’abord pu visiter l’université qui se trouve à Gif sur Yvette (91) et assisté à plusieurs ateliers présentés par les étudiants, avant de réaliser leur présentation orale. 

Atelier musique 

 

  

  

Atelier énergie et puissance

 

      

       

Le déroulé du projet

A partir du mois de février, avec leur professeur d’SVT et d’anglais ils ont commencé à travailler sur les pesticides. 

Ils ont d’abord été sensibilisés et découvert plusieurs notions autour du thème, expliquant les différents types de pesticides, l’usage d’équipement, les risques, etc. 

Ils ont ensuite travaillé par groupe sur différentes thématiques afin de présenter un exposé en anglais. 

Leur exposé a été évalué à la fois en SVT et en anglais.

Ensuite une sortie permettant de faire des sciences participatives a été organisée par Mme Mayer.

Elle a utilisé un protocole de STREETS projet. Lors de cette sortie, plusieurs étudiants de Centrale Supélec sont venus nous accompagner, et ont échangé avec les élèves, et ont encouragé leurs observations. 

https://www.vigienature.fr/fr/streets-3598

Les élèves devaient sélectionner des lignées d’arbres dans la ville de St Ouen, les identifier à l’aide de l’application plantnet, ainsi que les plantes qui poussaient à leurs pieds depuis l’interdiction des pesticides en ville, ainsi que plusieurs indications sur l’environnement direct. Toutes ces observations ont été notées puis ont été envoyées à des chercheurs.

Lors de cette sortie, les élèves ont également pris des photos, et des vidéos, qui ont permis de faire une courte vidéo, qui a été montée et sous-titrée par des élèves. 

   

   

Nous avons ensuite travaillé à l’écriture d’un exposé global en anglais reprenant différents éléments et étapes du projet. 

  • Qu’est-ce qu’étaient les pesticides, quels étaient les différents types ? pourquoi sont-ils utilisés ?
  • Pourquoi les pesticides étaient interdits à certains endroits.
  • Quels sont les différents risques qu’ils présentent ?
  • Quelles étaient les alternatives à ceux-ci ? les enjeux planétaires touchés par la question.

Ils se sont ensuite réparti les rôles, et les élèves volontaires ont préparé leur oral et la prononciation. Un support CANVA a aussi été réalisé. 

Les étudiants de Centrale Supélec sont ensuite revenus en classe pour parler de techniques pour l’oral.

La finalité éyait de présenter ce projet scientifique en anglais devant un public varié et inhabituel. 

Ils ont fourni un effort considérable et se sont surpassés pour atteindre les attentes, les dépasser, et présenter un projet construit. 

Leur oral s’est révélé d’une qualité surprenante, à la fois dans le contenu scientifique que dans la forme linguistique. Plusieurs élèves ont présenté leur oral sans s’appuyer sur des notes! 

Un grand merci à tous les participants!

Le retour des élèves 

 “j’ai apprécié l’attitude optimiste des organisateurs et participants au projet, la présentation sur les flammes et l’énergie, la nourriture préparée par les étudiants, les kahoots entre chaque présentation. J’ai apprécié la présentation sur l’énergie et les flammes était vraiment intéressante, l’activité avec les instruments était vraiment amusante et a rendu la classe participative, c’était vraiment bien.’ J’ai aussi apprécié les présentations avaient des thèmes vraiment intéressants et importants, comme des nouvelles possibilités pour purifier l’eau. (Angel)

‘j’ai apprécié monter sur scène et la visite de l’université. Au début avant de monter sur scène j’étais stressée de passer devant des gens mais au final alors que j’étais en train d’oublier mon texte sous le coup du stress, au moment de passer sur scène j’étais super à l’aise. C’était constructif.” (Thalissa)

‘Je retiens de ce projet un merveilleux souvenir” (Walid)

‘j’ai trouvé que les élèves parlaient bien anglais’. C’était très instructif.” (Clément)

‘C’était une bonne expérience. Meilleure expérience de ma vie !! J’ai aimé le tour de magie qu’on m’a fait et mon passage à l’oral, et les activités. Je me suis senti un peu stressé avant de passer mais je me suis senti un peu mieux après.’ (Nizar)

‘C’était constructif et intéressant, j’ai appris des choses.’ Soizic

‘J’ai apprécié la présentation de la classe et des autres classes, quand on est parti dans la salle de musique et le petit déjeuner. Pour l’oral, j’étais stressée et anxieuse, mais ça c’est bien passé. Après je me suis sentie bien, agitée et joyeuse’. Ines

‘J’ai bien aimé, une nouvelle expérience on a pu découvrir de nouvelles choses et parler devant les gens qu’on ne connait pas’.  ‘Je me suis surpassé (sur l’oral), ça m’a fait grandir et j’ai plus de facilité’. Adam

‘J’ai été très fière (de l’oral)’ Sofia

‘J’ai apprécié de faire les activités en groupe, jouer de la batterie, trompettes, que les étudiants nous ont préparé un petit déjeuner.’ Melissa

“J’ai apprécié ce moment. On a été la meilleure classe.” Adama

On a rencontré Bopha Kong !

Dans le cadre de leur projet « le sport, les arts et les langues anciennes », la classe de 5ème1 labellisée Olympique et olympiade culturelle et la classe de 5ème4, spécialiste de l’antiquité , se sont rendu au siège de l’Oréal, entreprise de cosmétique et sponsor d’athlètes en situation de handicap.
Ils avaient rendez-vous avec le champion para-taekwondoïste qui a remporté trois fois la médaille d’or aux championnats du monde et qui participera dans sa catégorie au Jeux Olympiques de 2024 : Bopha Kong.
Le terme « para » signifie qu’il est un athlète atteint d’un handicap et concourt dans une catégorie particulière.
Le vendredi 14 avril dernier, les élèves ont donc pu le rencontré, l’interviewer et même réaliser un combat improvisé avec lui.
C’est de nouveau un travail collaboratif entre ces deux classes de 5ème qui a permis de vous faire partager le compte rendu de l’interview ci-dessous.
Les 5ème1 ont préparé en amont le questionnaire de l’interview et interview l’athlète, tandis que les 5ème 4 ont joué les différents rôles de scripteurs, photographes et dessinateurs.
Au terme de ce moment privilégié, Bopha Kong a accepté d’être le symbolique parrain de notre projet et fera une visite au collège Jean Jaurès très bientôt…
Interview :
Saisanth : Bonjour je m’appelle Saisanth, je suis élève de 5ème 1. Je suis avec mes camarades de 501 et 504 . Nous sommes élèves au collège Jean Jaurès à Saint-Ouen. Nous sommes la classe « olympique et olympiade culturelle » de notre collège et nous allons partir en Grèce, à Athènes, l’année prochaine sur les traces des 1er jeux olympiques.
Nous souhaiterions vous poser quelques questions sur votre carrière.
Nous aimerions enregistrer vos réponses pour les partager avec notre classe à notre retour au collège.
Seriez-vous d’accord ?
Djéliana : A quel âge avez-vous commencé à pratiquer le taekwendo ?
Bopha Kong : J’ai commencé à pratiquer ce sport à 19 ans.
Cristiano : Pourquoi avez-vous choisi ce sport ?
– J’aimais les sports de combats et après mon accident j’ai perdu mes deux mains et je voulais pratiquer un sport où je n’ai pas besoin de mes mains. Je voulais prouver que je pouvais continuer à pratiquer un sport. Je pense que les sports de combat permettent de développer la confiance en soi.
 Fodié – Est-ce que tous les membres de votre famille sont sportifs ?
– Mon frère pratique le ping-pong et ma sœur est coach sportif.
Mohamed – Est-ce quelqu’un d’autre dans votre famille pratique le même sport que vous ?
– Non, mais ma fille est intéressée. Pour l’instant elle est petite, alors on verra bien !
Lina – Est-ce que vous avez une idole qui vous a donné envie de faire ce sport ?
– Pas vraiment, mais ma motivation est aussi passé par les compétitions que je regardais à la télé, notamment avec Pascal Gentil (champion de Taekwondo).
Yasmine – A quel âge avez-vous réalisé votre première compétition ?
– En 2009.
Zakaria – A combien de championnats ou de compétitions avez-vous participé ?
– J’en ai fait à peu près soixante. Avant j’avais une compétition par mois.
Rofaida – Avez-vous remporté plusieurs médailles ?
– Oui !
Yaniss – Avez-vous rencontré des difficultés dans votre carrière de taekwondoïste?
– C’est un sport pas facile, je ne l’ai pas choisi pour rien, j’aimais bien le défi. On affronte plus fort que soi. Il arrive d’affronter des personnes qui ont un handicap différent du mien, un poids différents. Parfois aussi je m’entraîne avec des personnes valides.
Alphons – Combien d’heures par jour vous entraînez-vous ?
– Je m’entraîne quatre heures par jour et aussi le weekend.
Safah – Quel accident a créé votre handicap ?
– C’est une explosion.
Baptiste -Affrontez-vous des combattants avec le même handicap que vous ?
– Pas spécialement, j’affronte des candidats qui ont des handicaps divers.
Wourikhya -Votre coach est-il aussi en situation de handicap ?
– Non, j’ai eu un coach valide pendant 13 ans. Maintenant j’ai deux coachs valides qui sont médaillés.
Yasmine -Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour accéder à ce sport malgré votre handicap ?
– Je n’ai pas vraiment rencontré de difficultés même s’il faut être motivé pour s’entraîner dur.
Lina -Qu’est ce qui vous a poussé à faire ce sport ?
– J’avais envie de continuer à faire un sport de combat. Je voulais avancer. Je recherchais des challenges, de la performance…
Rofaida -Pour terminer, Est ce que votre famille est fière de votre parcours sportif ?
– Je pense, mais il n’y a pas que ma famille, tous mes proches, mes amis sont derrière moi. Il y a aussi mon sponsor, l’entreprise l’Oréal qui me soutient.
Fodié -Avez-vous des enfants qui pratiquent un sport ?
– Ma fille veut aussi faire du taekwondo.
Wourikhya  
Maintenant, nous aimerions aussi vous demander une petite faveur.
Accepteriez-vous d’être le parrain de notre projet classe olympique et olympiade culturelle en partenariat avec le musée Rodin ?
Bopha Kong : Oui bien sûr !
Merci beaucoup pour votre attention.
Interview préparée et menée par les élèves de 501.
Rédaction, photos et dessins par les élèves de 504.

LES LATINISTES FONT LEUR CINEMA !

Après une longue année de travail, les latinistes de 404 ont pu présenter à leurs camarades de cinquième et de quatrième ainsi qu’à Mme Amoroso leur court-métrage « Ce n’est qu’un début ». Mêlant humour et connaissances, ce court-métrage présentait différents récits entrecroisés sur le thème de la Genèse dans les religions judéo-chrétiennes et musulmanes, mais aussi dans les cultes polythéistes de la Grèce Antique. Accompagnés par Angèle Gouhaud, réalisatrice, et Clotilde Maurin, comédienne et metteuse en scène, les élèves ont écrit puis joué un scénario, créé des décors, cadré, éclairé, et filmé leur travail. En parallèle, ils ont suivi un parcours culturel d’une grande richesse en découvrant des spectacles dépaysants à l’Espace 1789, partenaire du projet.

Nous remercions Clotilde, Angèle et Sophie de l’Espace 1789 pour leur travail sur-mesure et félicitons les élèves de 404 pour leur investissement et leur sérieux!

Mme Colin, professeur de latin

Le breakdance s’invite au Musée Rodin

Dans le cadre de leur projet autour de l’Olympisme et des Arts, les élèves de la classe de 501, labellisée « classe olympique » et « olympiades culturelles », ont découvert la pratique du breakdance lors des leçons d’EPS du second trimestre. Cette activité sera inédite lors des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et est un parfait exemple de corps en mouvement, concept central du projet mené cette année.

En guise de finalité à ces leçons d’EPS, les élèves ont construit une chorégraphie qu’ils ont reproduite par morceaux au Musée Rodin de Meudon privatisé pour l’occasion. Par petits groupes, ils ont réalisé les pas de danse appris devant les statues de Rodin pendant que d’autres élèves les prenaient en photo suivant les conseils techniques de Laura, notre guide au musée. Dans la bonne humeur, les élèves se sont prêtés au jeu des photos et ont su profiter de la chance d’avoir ce musée uniquement pour eux pour s’exprimer en dansant et en posant.

Les clichés seront bientôt retouchés par la classe de 504, impliquée également dans ce projet, pour être exposés au collège lors d’une restitution globale des travaux réalisés cette année.