Archives de catégorie : Italien

« Domitilla va in città », un court-métrage primé réalisé par les élèves de la 3ème bilangue d’italien (6/7)

Dans le cadre de la sixième édition du Concours « Sotto diciotto film Festival de Turin », concours de courts-métrages en langue italienne, section spéciale consacrée aux établissements scolaires français, en partenariat avec l’Institut culturel italien et avec le Consulat général d’Italie de Paris, les 23 élèves de 3ème bilangue d’italien de notre établissement (306/307) ont réalisé un court-métrage  « Domitilla va in città ».

Le thème était: « Ritroviamo le stagioni in città! » « Retrouvons les saisons dans la ville », inspiré du recueil de nouvelles « Marcovaldo ovvero le stagioni in città » de Italo Calvino dont on célébrait le centenaire de la naissance.

L’écriture du scénario a été le fruit d’un travail collectif mené avec beaucoup de sérieux par les élèves pendant le premier trimestre. Ils se sont librement inspirés du thème pour en arriver à une histoire vraie.

 

« Domitilla va in città » (Domitilla va en ville)

Collège Jean Jaurès Saint-Ouen produzione.

Automne 2024 : Une jeune fille ukrainienne, Domitilla, a dû quitter son village natal à cause de la guerre et fréquente le collège Jean Jaurès. La classe constate son absentéisme et sa mélancolie dus au déracinement et décide d’organiser une fête d’automne pour combler un tant soit peu le manque du pays par l’amitié et la solidarité… Entre les notes de l’Automne de Vivaldi et le tube du dernier voyage scolaire en Vénétie : « Credo nel noi », « je crois dans le nous », la solidarité se répand au collège Jean Jaurès… et la joie qui va avec !

Le 26 mars dernier, accompagnés par la cheffe d’établissement Mme Dal Cappelo et par Mme Amoroso, les élèves ont participé à la cérémonie de remise des prix organisée par le Consulat d’Italie.

Les trois premiers courts-métrages récompensés ont été visionnés, et notre établissement a été classé troisième dans la section collège.

Mani, avec beaucoup d’aisance et en langue italienne, a présenté l’origine du scénario devant les autorités présentes :

  • Monsieur Albergoni, Consul Général,
  • Monsieur Calbi, Directeur de l’Institut Culturel Italien,
  • Mme Colet, référente pour l’enseignement cinématographique de A.I.A.C.,
  • Mme Potenza et Mme Nannoi, coordinatrices du projet,
  • Les chefs d’établissements des établissements scolaires primés,
  • Les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux d’Italien des trois académies et l’Inspectrice générale. Quelle émotion !

Nous tenons à féliciter nos élèves pour cette belle réalisation !

CONGRATULAZIONI ! SIETE STATI BRAVISSIMI ! Che bella soddisfazione !

Ciak ! Si gira …Bon visionnage à toutes et à tous!

 

Chargeur En cours de chargement…
Logo EAD Cela prend trop de temps ?

Recharger Recharger le document
| Ouvert Ouvrir dans un nouvel onglet

 

Parcours culturel et artistique in italiano : Giacometti et Morandi  à l’Institut Giacometti

La deuxième étape du  parcours culturel et artistique croisé de la 3ème 6/7 bilangue d’Italien  prévoyait deux visites à l’Institut Giacometti.

  • Le 21 janvier de 10h à 12h pour un Atelier de création artistique et une visite guidée de l’exposition
  • Le 13 février de 10h à 12h pour sensibiliser nos élèves à l’oralité devant les œuvres, en français et en italien aux côtés d’une médiatrice bilingue, et de déverrouiller leur regard à travers une approche du dessin.

Le mardi 21 janvier les élèves italianisants ont visité l’Institut Giacometti à Paris. Cette visite s’inscrit dans un parcours culturel incluant l’Arte Povera et les œuvres de Giacometti et Morandi, deux artistes contemporains mais qui ne se sont jamais rencontrés. Lors de cette sortie, nous avons exploré l’exposition « Moments immobiles » et participé à un atelier de sculpture en argile inspiré par Giacometti.

Nous avons particulièrement aimé l’atelier de sculpture. Équipé d’un bloc d’argile et d’un bâton en bois, chacun était libre de choisir son sujet. La plupart ont créé des figures humaines élancées et stylisées, rappelant les sculptures de Giacometti soutenues par des structures métalliques fabriquées par son frère Diego.

Cette expérience a été très enrichissante, nous permettant de découvrir et d’approfondir notre connaissance des artistes contemporains qui, dans leur exploration et quête de la représentation subjective du réel, se sont inspirés de figures telles que Giotto, Claude Monet et Paul Cézanne. Morandi découvrit les primitifs italiens en 1910 à Florence, tandis que Giacometti les observa en 1920 à Venise et à Padoue. Ils les ont remarqués pour leur attention aux formes simples et épurées. Par la suite, entre 1918 et 1920, ces deux artistes ont produit des œuvres « métaphysiques ».

Le 13 février, dans le cadre du programme « Élèves en résidence », les élèves ont exploré les œuvres de Giacometti et Morandi avec Julie, une médiatrice bilingue en italien. Les activités interactives ont enrichi leur vocabulaire artistique italien et amélioré leurs capacités d’observation, d’analyse et d’expression orale. Ils ont ensuite présenté une œuvre en italien à leurs camarades.

Après une introduction et un rappel en italien pour vérifier les acquis de la première visite, les questions « Quali strumenti usa un pittore come Morandi ? » ou « Quali materiali preferiva Giacometti per le sue sculture ? » ont été posées. La médiatrice a ensuite présenté une œuvre de Giacometti et une œuvre de Morandi, introduisant du vocabulaire spécifique avec présentation des objets utilisés tels que la toile, le pinceau, le bronze, le ciseau. L’objectif était d’apprendre à décrire une œuvre en utilisant le vocabulaire de la peinture et de la sculpture.

Une chasse à l’œuvre a suivi. En groupes de cinq, les élèves ont reçu la description en italien d’une œuvre et ont dû explorer l’exposition afin d’identifier l’œuvre correspondante. L’objectif de cette étape était d’encourager l’observation attentive et l’application du vocabulaire appris.

Une fois leur œuvre repérée, chaque groupe a reçu une enveloppe contenant un nuancier de couleurs et une liste de vocabulaire. Ils ont alors préparé et effectué une courte description orale de l’œuvre identifiée, sans en dévoiler le titre. Les autres groupes devaient deviner de quelle œuvre il s’agissait.

Voici les impressions de nos élèves spécialisés en critiques d’art, guides linguistiques en italien et artistes en devenir :

Lors de cette sortie, j’ai découvert l’exposition sur Giacometti et Morandi, deux artistes aux styles très différents. Les sculptures élancées de Giacometti m’ont particulièrement marquée, dégageant une impression de fragilité et d’intensité. En revanche, le travail de Morandi m’a fascinée par sa simplicité et sa précision : il prenait des objets du quotidien et les dessinait sous différents angles, révélant leur beauté subtile et leur structure fondamentale.

Ensuite, j’ai participé à un atelier de sculpture où nous avons créé nos propres œuvres en laissant libre cours à notre imagination. Cette expérience m’a permis d’explorer différentes techniques et de voir comment les sculptures en argile peuvent être créées et avec quelles manières.

Purtroppo, non ho potuto partecipare alla seconda uscita, durante la quale è stata organizzata una visita guidata, seguita dalla preparazione di una presentazione di un’opera in italiano in gruppo.
Lyana NEUTEL

J’ai trouvé les deux expériences culturelles à l’Institut Giacometti très intéressantes. L’exposition sur Giacometti et Morandi m’a permis de mieux comprendre leurs approches artistiques. L’atelier de sculpture m’a beaucoup plu car j’ai eu la chance de réaliser de mes mains une sculpture tout en m’amusant. La visite guidée était également divertissante, intéressante et interactive.
Léa MILJKOVIC

L’institut Giacometti est un petit musée très minimaliste qui est basé sur un artiste en particulier qui est Alberto Giacometti. Il faisait généralement des sculptures d’hommes debout faits avec du plâtre qu’il faisait tenir à l’aide de fils de fer, mais il y avait aussi pas mal de tableaux. On a aussi pu voir son atelier qui a été déplacé dans le musée. Mi è piaciuta molto l’esposizione ma trovo che tutte le sculture del museo siano simili.

Atelier sculpture à la manière de Giacometti:

Lors de notre première visite à l’institut Giacometti, nous avons eu la chance de pouvoir assister à un atelier sculpture à la manière de Giacometti. Nous devions faire un socle à base d’argile et à partir de cela nous devions créer une personne, le moment était super amusant et très agréable. Mi è piaciuto molto questo laboratorio e Lily la nostra maestra dell’atelier è stata molto simpatica e paziente!

Lors de notre deuxième visite à l’institut Giacometti une guide italophone nous a présenté les œuvres et nous avons dû, par groupes, trouver à l’aide de plusieurs indices l’œuvre qui correspondait. Par la suite, nous avons dû la décrire en italien. Mi è piaciuta molto la piccola caccia all’ opera  in gruppo!
Mona BEN HARZALLAH

L’institut Giacometti est un musée entièrement consacré à l’artiste Alberto Giacometti. Celui-ci était connu pour ses sculptures originales et ses tableaux de nature morte.

J’ai beaucoup aimé ce musée, j’ai trouvé ça plutôt incroyable qu’ils aient pu reconstituer parfaitement son atelier. Son art m’a aussi marquée : je pense que la raison pour laquelle il se fait connaître est ses sculptures qui ont souvent cette forme très grande, longue et fine, ce qui nous permet de nous rappeler de son œuvre. Ses tableaux de nature morte ont aussi beaucoup attiré mon attention car on voit très rarement des tableaux à l’huile aussi précis et réalistes. J’ai trouvé l’explication sur sa vie très intéressante. Les médiatrices étaient très compétentes et arrivaient à nous captiver en nous faisant participer et en nous proposant des activités comme de la sculpture et un escape Game. J’ai beaucoup aimé l’activité sculpture car on a pu se mettre dans la peau de l’artiste d’une façon amusante, et l’escape Game était très ludique car on a pu découvrir plus le musée et approfondir le travail sur certaines œuvres.

L’arte di Alberto Giacometti mi è piaciuta molto perché è diversa dalle altre e la storia che c’è dietro è molto interessante.
Melissa KAID

J’ai beaucoup aimé cette sortie, on a fait une sorte de chasse au trésor puis on a étudié l’histoire et l’origine de l’œuvre d’art pendant 30 minutes par œuvre, la fois d’avant on a participé à un atelier ou on devait sculpter quelque chose avec de l’argile à la manière de Giacometti :  j’ai adoré !  J’ai réalisé une carte de l’Europe contrairement à mes camarades qui ont réalisé des personnages.

Grazie !
Zakaria RBAH

Parcours artistique et culturel de la 3ème 6/7 bilangue italien: l’Arte Povera à la Fondation Pinault

La classe de 3ème 6/7 bilangue d’italien a eu la possibilité de vivre un parcours Artistique et Culturel croisé en italien : « Giacometti, Morandi et l’Arte Povera…. Les apparences et l’être ».

En première étape de ce parcours, les élèves ont découvert le 2 décembre dernier «l’Arte Povera » à la Bourse du commerce, ce musée somptueux  au cœur de Paris, la fondation Pinault.

Notre guide bilingue Bartolomeo nous a fait découvrir le travail de quelques artistes de l’Arte Povera qui naît au milieu des années 1960.

Les artistes italiens commencent alors à créer des œuvres qui rendent visibles les forces de l’énergie, au moyen de matériaux et de techniques simples. Se détournant d’une représentation figurative du monde, ils préfèrent créer des situations « réelles », qui donnent lieu aux premières installations d’art contemporain. Le processus de métamorphose d’une œuvre d’art est l’un des fondements de l’Arte Povera .

L’œuvre « Idee di pietra, 1532 kg di luce », de l’artiste Giuseppe Penone, accueille les visiteurs sur le parvis de la Bourse du Commerce.

Plus qu’une visite, il s’agit d’une expérience immersive où le spectateur participe aux installations de 13 artistes italiens qui, dans les années 60, ont créé ce mouvement d’où sont nées les « installations » et les « performances » dans l’art contemporain.

Le mélange des matières, la présence de l’énergie, l’idée de transformation, l’échange avec la nature, les objets du quotidien et l’œuvre de l’être humain, rendent cette visite originale et poétique.

Voici quelques impressions de nos critiques d’art contemporain en herbe :

« La Bourse de Commerce est un lieu dédié à l’art contemporain, situé au cœur de Paris. Ce bâtiment historique a été transformé par la Fondation Pinault pour accueillir des expositions d’artistes du monde entier. Le contraste entre l’architecture ancienne et les éléments modernes en fait un espace remarquable pour découvrir des œuvres uniques.
L’Arte Povera est un mouvement artistique italien des années 1960 qui utilise des matériaux simples et naturels comme le bois, la pierre ou le tissu. Les artistes cherchaient à s’éloigner de l’art traditionnel pour explorer des concepts profonds sur la nature, la société et la relation de l’humain avec son environnement.
Mi è piaciuta l’esposizione perché era organizzata e facile da capire. Le opere erano molto diverse e interessanti. Mi hanno fatto pensare e riflettere. Anche il museo era bello e accogliente, con tanto spazio per vedere tutto tranquillamente. »

Abdul Moqeet MOHAMMAD

« La Bourse du Commerce, située à Paris, est un musée contemporain abritant la collection de la Fondation Pinault. L’édifice, restauré par Tadao Ando, allie histoire et modernité avec des espaces conçus pour sublimer l’art contemporain.
L’Arte Povera est un mouvement artistique italien des années 1960-1970. Il se caractérise par l’utilisation de matériaux simples ou naturels… pour critiquer la société de consommation et mettre en avant l’essence brute des objets.
J’ai particulièrement aimé une œuvre de Giovanni Anselmo, un artiste clé de l’Arte Povera. Son œuvre « Untitled (Structure That Eats) » m’a impressionnée par sa simplicité et sa force symbolique, illustrant le passage du temps à travers des matériaux en transformation. Elle m’a marquée par son message universel et intemporel.
Pour finir j’ai adoré cette sortie, et j’aimerais que ce parcours continue. »

Syrina ZAIBA

« …Dans ce musée il y a différents types d’œuvres comme la peinture, des sculptures, des vidéos, des photos, des objets et même de la nourriture qui ne se mange pas évidemment.
L’Arte Povera, qui signifie « l’art pauvre », a commencé à être adopté en Italie dans les années 1960. Il a été nommé ainsi par le critique d’art italien Germano Celant en 1967. L’Arte Povera est réalisé avec des matériaux simples, naturels (terre, pierre, bois,etc….) ou encore industriels comme le verre. En résumé il est composé de matériaux considérés comme pauvres.
L’auteur de mon œuvre préférée nommée « Alpi Marittime » créée en 1968 est Giuseppe Penone. C’est un artiste italien qui a fait plusieurs œuvres autour de la nature. J’aime cette œuvre car je pense qu’en prenant une photo d’un arbre, l’auteur nous montre indirectement sa relation avec la nature ce que je trouve intéressant.
Mi è paciuta molto l’esposizione perché le opere esposte erano molto strane e originali ma interressanti. Non avevo mai visto questo tipo di opere d’arte come per esempio il materasso, c’era un filo bianco attorno al materasso che avviava una trasformzione dell’opera d’arte. È stata un’esperienza meravigliosa e originale. »

Liam Julien FACON

« …J’ai beaucoup apprécié plusieurs œuvres comme les matelas qui moisissent au contact de tubes de fer. J’ai également aimé deux courts métrages qui m’ont beaucoup fait réfléchir par rapport à ma vision de l’art. Certaines œuvres étaient en parfait équilibre et d’autres façonnées à l’aide de la nature (réplique de pierres, arbre ayant grandi entouré de fils de fer…) »

Hamza HMAID

« …Ce que j’ai préféré, ce sont les installations impressionnantes, comme celles où des objets du quotidien sont transformés en œuvres d’art. Cela m’a fait réfléchir sur l’importance des choses simples. Par contre, certaines œuvres étaient difficiles à comprendre sans explications. Heureusement notre guide Bartolomeo nous a accompagnés à la découverte des quelques œuvres symboliques, nous donnant des clés de lecture.
Je recommande cette visite, car elle permet de découvrir un art original et engagé. »

Amine LACHGAR

« …J’ai aimé l’œuvre de Giuseppe Penone qui s’appelle Alpi Marittime car je n’avais jamais vu d’œuvre comme elle avant.
L’esposizione mi è piaciuta perché ho potuto vedere nuovi lavori è mi ha permesse di scoprire opere uniche e  originali.»

 Feriel TIBOURTINE

« La sortie scolaire à la Bourse du Commerce de la collection Pinault ne m’a pas plu. Je pensais voir des peintures, des sculptures mais non il a fallu qu’on voit des matelas moisis, une salade entre deux blocs, deux rochers identiques, une grande plaque de verre avec rien dessus, un fil de fer qui tient tout seul des tas de vêtements, une statue qui se jette de l’eau, des bottes de foin. Je ne vois pas en quoi c’est de l’art moderne je trouve ça horrible comparé à une autre sortie comme au Louvre, mais ça reste mon point de vue, je ne critique pas celui des autres… »

Zakaria RBAH

« …Désormais, je sais que l’Arte Povera veut dire « art pauvre » et que c’est un art qui n’était pas utilisé par les artistes pour avoir de la visibilité seul mais c’était un projet en groupe. Je sais aussi que cet art est apparu en 1960 et qu’il était assez commun chez les artistes de laisser le contrôle de l’œuvre à la nature ce qui faisait que l’œuvre changeait au fur et à mesure du temps.
L’auteur que j’ai le plus aimé est Pier Paolo Calzolari et l’œuvre que j’ai préférée est son œuvre sans nom avec les matelas et les tuyaux couverts de glace autour de ceux-ci. J’ai beaucoup aimé cette œuvre car j’aime le fait que l’auteur ait laissé l’humidité sur les matelas pour que la moisissure puisse se dessiner sur ceux-ci. J’aime aussi l’idée que le matelas représente une toile et que l’humidité peint le matelas en le recouvrant de moisissure…
Mi è piaciuta l’esposizione perche era interessante e parla della storia italiana. Mi è piaciuto il fatto che l’autore abbia permesso che la natura faccesse il lavoro.”

Mani NIARE

« La Bourse Du Commerce est un musée avec des œuvres très originales et inattendues.
J’ai appris que «  l’Arte Povera » c’est faire de l’art mais avec peu de moyens.
L’œuvre que j’ai le plus aimée est la carte de monde où chaque pays est représenté avec son drapeau. L’œuvre se nomme la « Mappa » qui a été réalisée par Alighiero Boetti.
L’esposizione mi piacuito perchè le opere sono originali. Grazie! »

Mona BEN HARZALLAH

« …Maintenant je sais que L’Arte Povera c’est vraiment de l’art pauvre. Je m’explique, je ne pensais pas voir des matelas avec de la moisissure accrochés sur un mur ou même des pommes de terre sur le sol, il y aussi la feuille de laitue contre une pierre. Ceci m’a rendu perplexe. On peut bien voir qu’ils n’ont pas utilisé de grands outils chers pour constituer les œuvres…
J’ai beaucoup aimé l’œuvre des plaques d’eau avec différentes nuances de bleu. Je n’ai pas pu trouver le nom de l’artiste, mais je peux la décrire, cette œuvre était dans une grande pièce, les plaques étaient sur le sol , créant un sorte de triangle mais sans un troisième côté, il y avait plusieurs nuances de bleu ce qui était très beau.
Mi è piaciuta l’esposizione perché ho potuto scoprire nuove opere e capire come possono essere concepite le diverse forme di “Arte Povera”. Mi è piaciuta il fatto che abbiamo potuto visitare diverse opere su questa corrente artistica. »

Lyana NEUTEL

« …L’auteur que j’ai le plus aimé est Alighiero Boetti , qui a réalisé « Mappa ». Je l’ai beaucoup aimée car elle est fascinante et elle représente tous les pays du monde de façon minutieuse.
L’esposizione mi è piaciuta perché mi ha permesso di scoprire opere originali e uniche.»

Lina HARROUCHE

« …Maintenant, je sais que l’Arte Povera est un art ou l’être humain commence le travail et la nature le termine…
L’œuvre qui m’a le plus plu est celle de Giuseppe Penone intitulée Alpi Marittime car on peut clairement voir le travail effectué par la nature et l’homme.
Mi piaciuta molto l’esposizione perché  ho scoperto l’Arte Povera. »

Léa MILJKOVIC

« …L’Arte Povera est en fait un art où l’on créé quelque chose non pas pour son apparence mais pour le message d’erreur qui est souvent plus important que l’œuvre elle-même. Je ne me souviens pas des auteurs, mais j’ai beaucoup aimé toutes les œuvres qui étaient dans le musée.
Mi è piaciuta l’esposizione perché per me è stata una fonte di apprendimento e mi ha permesso di scoprire l’Arte Povera. »

Melissa KAID

Notre capsule spatio-temporelle du voyage en Vénétie et la cérémonie des 15 ans d’Odyssée jeunes.

Depuis 2009, le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, la DSDEN de la Seine-Saint-Denis et la Fondation BNP Paribas développent « Odyssée Jeunes », un programme de subvention unique en France qui contribue au financement des voyages pédagogiques pour les élèves de collèges publics de Seine-Saint-Denis.

En 15 ans, « Odyssée Jeunes » a permis à 62 000 enfants de vivre l’un des 1 530 voyages éducatifs et culturels ainsi réalisés en France et dans le monde !

En mai 2024, dans le cadre du projet de voyage en Vénétie « Culture et création : les arts, ferment du vivre ensemble », (https://vapensiero2024.blogspot.com) cofinancé par Erasmus + et Odyssée Jeunes, les élèves italianisants impliqués ont participé au défi « Capsules spatio-temporelles » proposé par Odyssée Jeunes.

Qu’est qu’une capsule spatio-temporelle ?  Il s’agit d’une œuvre de sauvegarde collective de biens et d’informations, réalisée comme témoignage destiné aux générations futures. Les capsules spatio-temporelles peuvent être créées puis enterrées, ou être ensevelies de manière involontaire.

Avec Odyssée jeunes, nous avons réalisé une capsule spatio-temporelle à l’intention d’autres collèges de la Seine-Saint-Denis en récoltant biens et informations au cours de notre voyage.

Notre capsule a été présentée lors de la cérémonie des 15 ans d’Odyssée jeunes le 18 octobre 2024. Une délégation d’élèves des collèges participants était conviée à cette cérémonie qui a permis de valoriser les projets pédagogiques portés dans le cadre d’Odyssée jeunes, en présence des représentants des institutions soutenant le programme. Ce fut un véritable temps fort pensé pour les élèves et pour permettre aux équipes éducatives d’échanger sur leurs projets respectifs.

L’après-midi, après un mot d’introduction par les partenaires du programme, une compilation de films tournés lors de voyages Odyssée jeunes a été projetée, deux témoignages d’enseignants et d’élèves, dont le nôtre, ont été donnés puis des ateliers en groupes se sont déroulés.

Pour conclure cette journée passionnante, nous avons partagé un temps de convivialité autour d’un délicieux buffet.

Un immense GRAZIE au programme mécène Odyssée jeunes qui donne des ailes à nos projets !

A la découverte des métiers d’art : Ob’Art, Plaine Commune, le salon dédié à l’artisanat d’art

Dans le cadre de la sensibilisation aux métiers d’art, c’est au cœur de la serre Wangari de Saint-Ouen que les élèves de la 4ème 6/7 bilangue italien accompagnés par leurs professeurs d’italien et d’arts plastiques, ont eu le plaisir de découvrir pour la première fois Ob’Art Plaine Commune, le salon dédié à l’artisanat d’art.

Le salon Ob’Art Plaine Commune s’est tenu du jeudi 10 au dimanche 13 octobre 2024 dans le nouvel éco-quartier des Docks, à proximité des Puces, sous la très lumineuse Serre Wangari.

Les élèves ont pu avoir un temps d’échange avec quelques artisans dans les métiers d’art représentés au salon : céramistes, ébénistes, créateurs de bijoux, sculpteurs sur métal, plumassiers ou encore souffleurs de verre… venus des 9 villes du territoire ainsi que de toute la France et également du Brésil !

Le salon Ob’Art leur a permis une véritable immersion au cœur des ateliers d’art ainsi que des rencontres inoubliables avec des créateurs au savoir-faire exceptionnel représentant une diversité de matières, d’activités et de domaines.

Les 50 artisans d’art présents ont été sélectionnés par un jury d’experts. Démarche artistique, rigueur, expertise et maîtrise du geste ont été des critères essentiels lors de la sélection des exposants parmi les professionnels de métier d’art candidats.

Voici quelques retours enthousiastes de nos élèves :

« Cette sortie m’a permis de mieux découvrir l’artisanat sous toutes ses formes et de mieux comprendre le déroulement de fabrication de chaque objet : l’inspiration, le design, la fabrication… Elle m’a aussi permis d’admirer les nombreuses œuvres présentes sur place, et d’interroger leurs créateurs. Je vous remercie de nous avoir offert cette opportunité. » Elena BALTARDIVE

« J’ai beaucoup aimé cette sortie à la serre ! J’ai beaucoup appris sur les métiers d’artisanat et les artistes étaient très sympathiques. J’ai aussi apprécié le fait de pouvoir se balader d’artiste à artiste assez librement, ce qui a permis de m’aider à compléter le questionnaire bilingue. J’ai aimé aussi que certains artistes nous proposent de tester leur travail (par exemple les liciers). De plus, ils ont tous accepté de répondre à nos questions. Les objets étaient tous très différents et beaux, et j’ai découvert de nouveaux métiers. La serre était très riche en activité, et j’ai personnellement adoré regarder les poissons dans le bassin au centre. Merci beaucoup pour cette sortie ! » Iseult THIBERGE

« Le Salon Ob’art permettait aux artistes d’exposer leurs créations. Ça allait des gravures aux chaises et aux canapés. Il y avait beaucoup de monde. Il y avait des artistes qui vendaient des pierres brillantes et précieuses très chères. J’ai trouvé ce mélange de couleurs très joli.  J’ai particulièrement aimé le design original d’une chaise rose, violette et orange. »  Mikayil SHAH

« J’ai bien aimé le salon pour la diversité des métiers présentés et la sympathie des exposants. C’était un très bon choix de sortie. » Augustin PECOURT

« Cette sortie a été très enrichissante. Nous avons pu admirer beaucoup d’œuvres d’art et j’ai mieux compris la différence entre les œuvres artisanales et les œuvres artistiques.  Il s’agissait d’objets uniques.  Les artisans avaient beaucoup de talent. » Emmanuel BAYONNE

« J’ai beaucoup aimé la sortie. J’ai surtout aimé voir l’imagination incroyable des exposants. Il y avait plein de beaux objets réalisés par des bijoutiers, des artisans , des potiers. Ils nous ont même montré comment faire ! J’ai particulièrement aimé les tapissiers et les bijoutiers. Il y avait beaucoup d’assiettes anciennes très précieuses (1000€ une seule assiette). J’ai beaucoup aimé ce salon ! » Carla CHIRAI

« Voici mon avis sur le Salon Ob’art: J’ai absolument adoré la variété des métiers présentés, tous les artisans avaient une passion presque contagieuse et presque toutes leurs œuvres ont été réalisées à la main, avec des matériaux choisis. J’ai adoré les roses faites en écailles de poissons d’une artiste venant du Brésil. Elle portait les grands colliers colorés et originaux, ce qui me rappelait les films clichés d’Hawaii ! Ce fut une sortie passionnante alors qu’au début je pensais que j’allais m’ennuyer. J’ai beaucoup aimé le fait de pouvoir me cultiver dans le domaine des métiers artisanaux et artistiques. » Salma DARRAR

« J’ai bien aimé cette sortie car nous avons pu découvrir plusieurs techniques d’art avec différentes matières. Mon objet d’art préféré était une petite planète en fer massif avec des pierres précieuses incrustées. »  Giovanny Tanis

« J’ai beaucoup aimé la sortie, ça nous a permis de discuter des métiers de l’artisanat avec les exposants. Le questionnaire nous a permis de mieux comprendre le parcours et d’aller chercher des informations. » Alima LE GARS

« Pendant cette sortie pédagogique au salon Ob’art, j’ai apprécié l’investissement des artisans dans leurs travaux. J’ai aimé le stand de béton, je ne savais pas qu’on pouvait faire un pot à crayon ou un bocal de fleur avec ce matériau. J’ai adoré la sortie, chaque stand était une découverte, on pouvait vraiment se plonger dans l’art moderne. » Joseph DIOUF