Les 5ème1 avec les 5ème4 : une dimension coopérative et inclusive sur les traces de l’art

Dans le cadre du projet global articulant l’EPS et les arts autour des Jeux Olympiques, les  5ème1 et les 5ème4 se sont retrouvés jeudi 26 janvier au musée Rodin de Paris.

Travailler ensemble, collaborer, apprendre de ses camarades tel est l’enjeu.

Pari réussi jeudi dernier au musée Rodin …

Les élèves ont pu réaliser ensemble un dialogue sur l’antiquité à travers la langue et les arts. Tout comme Rodin créait à travers son œuvre des ponts entre le passé et le présent, ils ont bâti des liens entre eux, se sont écoutés, ont appris les uns des autres.

De par leur implication dans le projet olympiade culturelle, les élèves de 5ème 1 ont  déjà  bénéficié de cours d’histoire des arts sur la sculpture, sur Rodin et sur la sculpture antique et même d’une visite au musée. Ils ont ainsi pu, par groupe, proposer des exposées in situ sur des œuvres phare de l’artiste ( « L’âge D’Airain » ; « L’homme qui marche » ) ou sur le lien avec l’antiquité chez Rodin à leurs camarades de 5ème4.

Ils avaient déjà mardi dernier, en guise de préambule, fait découvrir à leurs camarades le vocabulaire spécifique de la sculpture et l’histoire de Rodin.

Pour cela, nous avions « invité » Mme Colin, professeur de français et de langue ancienne des 5ème4, et ces derniers à venir dans notre salle pour temps d’échange et de coopération.

Très vite, dans un esprit d’exposés croisés, se seront les latinistes du groupe qui nous prépareront des exposés sur » la danse dans l’antiquité ».

Enfin, la Visite guidé du musée par Laura, notre partenaire culturelle du musée Rodin, et « élèves experts » (5ème1 ayant préparés des présentations) s’est clôturée par un temps de dessin et d’observation. Tous ensembles.

Mme Galizzi, M. Bourgeais, professeurs de 5ème1
Mme Colin, M. Guillon, professeurs des 5ème4

 

A la découverte des métiers d’art : le parfum

Pour la quatrième année consécutive, notre collège bénéficie d’une ouverture culturelle et d’une sensibilisation à la formation artistique grâce au parcours « À la découverte des métiers d’art ».

Ce dispositif a été imaginé par l’Institut National des Métiers d’Art, le Musée des Arts Décoratifs et les délégations académiques à l’éducation artistique et à l’action culturelle des académies de Paris, Créteil et Versailles.

Nous furent ainsi proposés cette année un parcours dédié au parfum au Musée des Arts Décoratifs et une rencontre avec des artisans parfumeurs qui travaillent pour Symrise, société allemande créant des solutions inspirantes de parfums, de saveurs, de nutrition naturelle et d’ingrédients cosmétiques.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que tous, nous interagissons avec les senteurs de nos produits habituels en moyenne 20 à 30 fois par jour : de la fraîcheur mentholée de notre dentifrice à l’étincelle d’une fragrance spéciale qui rend notre parfum préféré irrésistible.

C’est la classe 307 ( bilangue italien et espagnol)  qui a pu bénéficier de ce dispositif, accompagnée par deux élèves italianisants de la 306 et par Yousra de la 304, notre reporter de la journée. Le professeur de physique-chimie, M. Le Saux et M. Ben Hamouda ont encadré la sortie ainsi que Mme Amoroso qui coordonne le projet.

Le programme se poursuivra en février ou mars avec la deuxième partie du parcours qui consistera à visiter un centre de formation, un lycée professionnel et une école en lien avec la thématique découverte dans les institutions culturelles.

Pour rappel, une plateforme pédagogique a été créée pour accompagner et prolonger nos découvertes. Vous trouverez ci-dessous le lien pour y accéder.

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Voici le récit de la journée de notre reporter Yousra (304)

« Le mardi 10 janvier, les élèves désignés pour le parcours artistique se sont rendus au Musée des Arts Décoratifs, rue de Rivoli, où ils ont pu découvrir l’histoire et les différentes étapes de fabrication du parfum ainsi que l’œuvre de certains personnages mondialement connus comme Guerlain, Coco Chanel ou encore Elsa Schiaparelli à travers une exposition.

Aujourd’hui, le parfum fait totalement partie de notre vie ; nous le portons parfois simplement pour le plaisir de sentir bon, parfois pour de grandes occasions, ou encore pour mettre une touche finale à notre tenue. Mais on ignore souvent que le parfum existe depuis l’antiquité. À l’époque, il ne se présentait pas sous forme liquide mais plutôt solide (en poudre). Les romains l’utilisaient pour adorer les Dieux : ils brûlaient cette poudre et la fumée qui en résultait répandait une odeur agréable. Le mot parfum dérive d’ailleurs du latin « per fumum » qui signifie « à travers la fumée ».

On commencera à porter le parfum plus tard. Entre le XIIIe et le XIVe siècle, le parfum commence à être considéré comme un art. Puis, sous le règne de Louis XIV, le manque d’hygiène des Français est tel que le parfum devient lourd et ne sert plus qu’à masquer les mauvaises odeurs : le parfum en poudre recouvre les habits et parfume les perruques.

Après la mort du Roi-Soleil, le parfum se développe à nouveau, il est plus léger, doux et subtil. Les nombreuses innovations successives amèneront la création de l’eau de Cologne en Allemagne dans la ville qui lui donnera son nom : Cologne. Au XIX siècle, grâce à la Révolution Industrielle, les bouteilles deviennent plus travaillées pour séduire les acheteurs.

En 1828, la Maison Guerlain est créée. Au XXᵉ siècle, le parfum est définitivement associé à la mode et aux maisons de couture. Elsa Schiaparelli, créatrice de mode et de parfum, et rivale de Coco Chanel, est mondialement connue pour ses tenues et son travail des bouteilles de parfums qui trompent le consommateur et le forcent à réfléchir.

Lors de notre sortie, nous avons aussi rencontré des artisans qui travaillent pour Symrise, une société allemande créatrice de parfums, de saveurs, de nutrition naturelle et d’ingrédients cosmétiques.

L’un d’eux était créateur parfumeur et l’autre était son assistant. Ils nous ont expliqué chacun leur métier ainsi que leurs études.

Le Parfumeur, le nez, est un créateur. Ses parfums naissent à partir d’arômes naturels ou « essences » et de molécules chimiques diverses qu’il associe en cherchant à transmettre des émotions. L’assistant choisit ensuite les bonnes proportions et réalise le parfum.

Le métier de parfumeur requiert des qualités artistiques et le métier d’assistant parfumeur nécessite un bon odorat pour pouvoir différencier chaque odeur (plus de 2000).

Les assistants parfumeurs suivent des études d’olfaction, ils apprennent à différencier chaque odeur, leurs études durent entre deux et cinq ans. Ils peuvent se former dans de nombreuses écoles comme l’ISIPCA, établissement de la Chambre du Commerce et de l’Industrie Région Paris Ile-de-France, créé en 1970, à l’initiative de Jean-Jacques Guerlain.

L’école regroupe aujourd’hui 4 domaines de formation dont les 3 principaux secteurs que sont : le Parfum, les Cosmétiques et les Arômes. Le quatrième domaine étant celui des métiers de la vente (marketing et communication) qui accompagnent chaque jour ces secteurs afin de les mettre le mieux possible en valeur.

Il existe beaucoup d’autres métiers autour du parfum : contrôle de la non-dangerosité du parfum, de ses ingrédients et de leur association, évaluation de la tenue d’un parfum, de la durée de stagnation de son sillage, design des flacons, packaging, préparation des échantillons, …

Un éventail varié pour qui souhaiterait trouver sa place dans ce monde envoûtant du parfum.

Les images parlent d’elles-mêmes ! »

VISITE DU MUSEE DU LOUVRE

Les 603 et 606 ont pu visiter la partie des antiquités grecques du musée du Louvre. Cette visite s’inscrit dans la séquence portant sur les cités grecques du Ier millénaire av. J.-C. Les élèves ont pu en apprendre plus sur la mythologie de cette civilisation et sur la manière des anciens Grecs de représenter les différents dieux, déesses et héros. Ils ont notamment découvert un chef d’oeuvre de la sculpture antique avec la Vénus de Milo.

 

Le projet ECOCLUB

Le projet ECOCLUB vient tout juste de commencer avec les élèves de 3e3.

La thématique retenue pour celui-ci est l’usage des pesticides et les différentes facettes de ceux-ci.

C’est un projet interdisciplinaire, alliant les sciences et les langues. Mme Mayer (SVT) et Mme Haque (Anglais) travaillent donc en collaboration sur le projet ainsi que sur les critères de recherche et d’évaluation, et en co intervention.

L’objectif est multiple –  sensibiliser les élèves à la transition écologique dont ils sont d’ors et déjà les acteurs, faire vivre la langue étrangère/anglaise comme un outil scientifique, et travailler la méthodologie scientifique mais aussi la confiance et la présentation orale.

L’une des finalités envisagée du projet serait une présentation tout en anglais devant un public à Centrale Supélec (université Paris-Saclaise, école d’ingénieurs).

Les étudiants viendront participer à certaines séances, et accompagneront les élèves et leur réflexion.

 

lien vers le projet ECOCLUB en 2022 : ici.

« En 2020, le rapport Jouzel-Abbadie  a démontré l’importance de former tous les étudiants du système d’enseignement supérieur français à la transition écologique, dans le but que tous les jeunes entrant sur le marché du travail soient sensibilisés à ces sujets. En extension de ce rapport, et en réponse aux objectifs ministériels concernant le continuum bac+3/bac-3, l’Education au Développement Durable et le développement des compétences orales, CentraleSupélec et l’Académie de Créteil. ont donc développé un projet commun : EcoClubs

Ce projet à destination de collégiens et lycéens a pour objectif d’approfondir leur réflexion sur des projets éco-responsables. Chaque classe est venue présenter ses travaux sur le campus de CentraleSupélec, au cours d’une journée-conférence qui a eu lieu le 21 avril 2022.

Pour ce projet pilote, ont accepté de participer 8 classes (de 3ème, 2nde, 1ère et terminale) réparties dans 6 établissements au sein des 3 départements de l’Académie de Créteil : deux lycées de Seine-et-Marne (Les Pannevelles à Provins et Uruguay-France à Avon), deux lycées du Val-de-Marne (Lycée de Cachan et Darius Milhaud au Kremlin-Bicêtre) et un lycée et un collège de Seine-Saint-Denis (Jean Rostand à Villepinte et Raymond Poincaré à La Courneuve).

Les élèves ont eu quelques semaines pour travailler sur leur projet, assistés par des étudiants de CentraleSupélec, qui leur ont proposé un mentoring, et par des binômes d’enseignants d’anglais et de sciences. Le 21 avril 2022, les élèves ont présenté leur projet en anglais à CentraleSupélec devant un panel d’experts scientifiques. Lors de cette journée-conférence, ils ont eu aussi la possibilité de rencontrer des membres experts de la communauté scientifique de CentraleSupélec / Université Paris-Saclay, et de visiter les laboratoires de l’Ecole, pour permettre à ce jeune public de découvrir le monde scientifique.

Le projet EcoClubs se veut international, et les différents intervenants ont tout mis en œuvre pour qu’il soit réalisé dans les meilleures conditions. En effet, le British Council a notamment accompagné les enseignants à travers une formation intitulée « Critical Thinking and Problem Solving ». L’objectif ? Révéler leur capacité à développer un esprit critique chez les élèves, autour des questions de développement durable. Les enseignants ont également bénéficié d’une formation intitulée « Public Speaking » pour favoriser le travail autour de la prise de parole. »

Cinéma au sujet de l’adolescence

Mardi 10 janvier les élèves de 3e5 sont allés découvrir la pépite ‘Swagger’ du réalisateur Olivier Babinet à l’Espace 1789 (bande-annonce ici)

Le film, un vrai exercice de style, mêle musique, danse, poésie, et dans son coeur, des adolescents d’Aulnay-sous-bois qui s’expriment au sujet de leurs rêves, leurs idées, leurs envies, leur part d’ombre et leurs inquiétudes existentielles.

Cela émeut, enchante, crée un écho à l’égo du spectateur, effleure et s’enfonce dans la dure réalité, sublime un quotidien sous le signe de la tourmente, présente de magnifiques portraits.

Le film sera exploité dans le cadre du travail sur l’autobiographie et la représentation de soi en français.

 

«Quand je suis arrivé à Aulnay, les gamins utilisaient le mot «swag» à tout bout de champ, puis, un an après, quand je lui demande de me parler de swag, Régis me regarde avec une moue condescendante, «C’est fini swag… Maintenant on dit «swagance », « swagologue »… Un peu penaud, je me renseigne sur l’origine de ce mot et je vois que cela vient de « swagger » et que la première trace écrite du mot se trouve dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare ! « Mais qui sont ces fanfarons qui dansent loin du lit de la reine des fées ? ». Dans les années 50 on l’utilise pour parler de Sinatra : c’est la classe du mauvais garçon. Puis on retrouve le mot dans les ghettos américains noirs dans les années 90 jusqu’à ce qu’il arrive à Aulnay. C’est un mot qui revient régulièrement à la mode depuis le XVIème siècle. Je trouvais que c’était un beau titre pour mon film parce que mes héros ont cette manière de se comporter au monde avec style, ils ont tous une attitude et des choses à défendre : malgré les difficultés, les mômes d’Aulnay fanfaronneront toujours. Parce qu’ils ont du swag. C’est le choc entre cette énergie de vie, cette fierté balancée à la face du monde, confrontée à la dureté de leur environnement, qui m’ont bouleversé pendant les années que j’ai passées là-bas, au collège Claude Debussy. C’est cette expérience qui a nourri la réalisation de Swagger, un film qui ne regarde pas la banlieue, mais nous fait voir le monde à travers le regard de ses enfants.» OLIVIER BABINET

Le site du collège