Souvenirs des élèves de CLA à la manière de Perec

Les élèves de Classe d’accueil ont lu les souvenirs de Georges Perec et ont voulu partager les leurs avec vous. Voici une compilation de leurs souvenirs :

Je me souviens quand j’habitais au Nigeria.

Je me souviens de mon voyage en Italie, en octobre dernier, avec mes amis.

Je me souviens quand mon petit frère est né.

Je me souviens que je faisais que des bêtises dans mon ancien collège.

Je me souviens quand mon grand-père m’a raconté la seconde guerre mondiale lorsque j’étais petit.

Je me souviens quand ma mère me grondait quand j’étais petite.

Je me souviens de mes amis du Brésil quand je suis seul.

Je me souviens que, quand j’arrivais en retard au collège, j’étais puni.

Je me souviens du voyage en avion de Colombie jusqu’en France.

Je me souviens des rochers qui surplombaient la mer quand j’étais en Tunisie.

Je me souviens de l’an 2010 quand notre classe a remporté la coupe inter-classe de football.

Je me souviens de la plage à Capritour.

Je me souviens quand je suis arrivé au collège Jean Jaurès.

Je me souviens des jeux que je faisais avec ma famille étant petite.

Je me souviens quand les contrôleurs RATP m’ont attrapé, je leur ai dit que ma carte était finie depuis la veille.

Je me souviens de la nourriture de Colombie : « lechona » ou « chorizo ».

Je me souviens d’un philosophe du nom de Descartes qui a dit que c’est « moins de perdre la vie que de perdre l’usage de la raison ».

Je me souviens de mon pire voyage en avion, j’allais en Turquie, le pilote nous avait fait peur avec son discours.

Je me souviens des premiers films Star wars.

Je me souviens de toutes les personnes de mon petit village en Colombie.

Je me souviens du jour où j’ai quitté mon pays, mon père me l’avait conseillé.

Je me souviens quand on a eu un accident de voiture sur l’autoroute entre Alger et Bejaia.

Je me souviens quand on m’a offert ma première console de jeu vidéo.

Je me souviens de la politique au Bangladesh.

Je me souviens quand j’ai fait mon passeport avec ma mère, j’ai touché une machine vraiment cool pour prendre l’empreinte de mes doigts.

Je me souviens des amis avec qui j’ai grandi.

Je me souviens de l’Égypte.

Je me souviens quand j’ai eu l’autographe de mon artiste préférée.

Je me souviens qu’en Algérie mon grand-père me faisait toujours une tisane avant de dormir.

Je me souviens du nom de la piscine où j’allais en Colombie : « La marina ».

Je me souviens des amis que j’ai rencontrés.

Je me souviens du Sri Lanka.

Je me souviens des matchs de basket avec mes amis.

Je me souviens qu’au début j’écrivais les sons en français, je faisais beaucoup de fautes.

Je me souviens quand j’étais retenu au collège.

Je me souviens de la maison de mon père.

Je me souviens du 17 avril 2016, quand je suis arrivé en France.

Je me souviens quand j’étudiais la nuit, l’année dernière.

Je me souviens quand j’allais au stade pour jouer au foot avec mes amis d’enfance.

Je me souviens que je me bagarrais beaucoup quand j’étais petit.

Je me souviens quand j’habitais au Maroc.

Je me souviens de mon collège Breasta, en Roumanie, où j’ai appris beaucoup de choses ; il restera un bon souvenir.

Je me souviens du 13 septembre 2002 parce que je suis né.

Je me souviens du train que j’ai raté à la gare.

Je me souviens du temps chaud qu’il faisait en Colombie.

Je me souviens, comme si c’était hier, de mon arrivée en France.

Je me souviens de la province de Laguna, aux Philippines.

Je me souviens de tout.