Rencontre avec une grande street artiste allemande, sur la street art avenue, St Denis.
La matinée du mercredi 22 mai, à été riche en originalité pour nos élèves germanistes de 6e3,avec leur professeur d’arts plastiques, Mme Namiech, leur professeur d’allemand Mme Mercier et leur Aed Louana, la classe est partie en metro à la rencontre d’une artiste sur un grand parcours street art situé le long du canal de St Denis.
Héra nous a accueilli avec l’association Terrart , l’organisateur Plaine commune et le sponsor OFAJ,
nous avons fait connaissance puis commencé un petit atelier pratique artistique, afin de terminer son grand mur peint. Hera sur plus de 8 m de haut a réalisé, 5 jours avant notre arrivée, un grand personnage enfant herrisson, partageant une tasse de thé avec des animaux. La même phrase se répètent dans plusieurs langues « LES BONNES CHOSES SONT ENCORE MEILLEURES LORSQU’ELLES SONT PARTAGEES ».
Héra a fait manipuler à chaque élève, ses deux outils de prédilection, L’aérosol et le pinceau . Ils ont ainsi poursuivi le décor de la fresque, par une multitude de fleurs aux pieds des personnages.
Après l’atelier, nous avons eu un très beau temps d’échange avec l’artiste,
Voici les questions-réponses des élèves posés en allemand à l’artiste Héra :
– Aimez-vous la France ? Pourquoi ?
Hera aime la France, car les gens sont aimables et gentils. Ils sont aussi attentifs.
Et elle aime bien la nourriture française.
– Que ressentez-vous en faisant votre art ?
Hera se sent bien.
– Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Hera a choisi ce métier parce qu’elle n’était pas doué en sport ni en musique. Quand elle était petite, elle habitait une ville grise qu’elle trouvait sale et moche. Elle voulait embellir sa ville et en être fière. Elle voulait la rendre lumineuse et joyeuse.
– Pourquoi avoir choisi le nom de Hera ?
Elle trouve stylé de porté un nom de déesse.
– Est-ce facile de peindre sur les murs ? Combien de temps vous faut-il pour faire une oeuvre ?
Non ce n’est pas facile, car quand il pleut, elle est mouillée des pieds à la tête et avec le vent, elle reçoit des gouttes de peinture sur le visage.
Pour faire une oeuvre, il me faut entre 3 et 5 jours, tout dépend s’il pleut.
– Quelle a été votre première oeuvre ? Et la plus difficile ?
Sa première oeuvre représente un dragon.
Son oeuvre la plus difficile est une oeuvre située à Detroit aux Etats-Unis. Elle a peint un mur de 60 mètres de haut.
– Depuis quand avez-vous commencé le street art ?
Elle a commencé peindre à 16 ans puis à 19 ans elle a commencé à utiliser des bombes.
– Avez-vous déjà fait une oeuvre sur un mur sans autorisation ?
Oui, elle a déjà peint sur un mur sans autorisation. Dans certains pays, il ne faut pas d’autorisation pour peindre sur les murs. Les pays ont d’autres problèmes à gérer.
Parfois les habitants ne sont pas contents quand je commence à peindre. Puis quand ils voient que l’oeuvre est jolie, ils sont contents et sourient. Cela embellit la ville.
Nous avons chaleureusement remercié et salué l’artiste, après une séance de dédicace et continué notre visite de la street art avenue avec les intervenants de Plaine commune et de l’association Terrart.
Nous avons découvert de très belles oeuvres réalisées durant les 7années du festival »street art avenue », avec notamment l’oeuvre du grand artiste graffeurs Marko93 datant de 2016.(tigres couronnés)
voici quelques photos de la visite :