Les 27 mai, 6 juin et 13 juin, les classes de 6ème3, 8 et 10, étaient en sortie à Paris, pour découvrir les restes antiques de la ville, accompagnés par Mme Nzouzi, MM. Mouquet, Fourchard et Avont.

Durant les visites, les classes ont pu découvrir les quelques restes de Paris à l’époque gallo-romaine (Lutèce), symbole de la romanisation.

Ils ont notamment pu visiter les thermes de Cluny, des bains publics crées aux Ier-IIème siècles de notre ère pour accueillir le peuple de Lutèce. On pouvait venir dans ces thermes pour faire du sport, se baigner, se laver, se faire couper les cheveux, lire … Nous avons notamment conservé la salle froide, le frigidarium et son toit à plus de 15m de hauteur !

Puis, la classe de 6è8 a quant à elle pu découvrir les arènes de Lutèce, qui, chose rare dans l’empire romain, faisaient offices à la fois d’amphithéâtres, pour des combats de gladiateurs notamment, mais aussi de théâtre, avec de nombreuses pièces jouées. La classe a pu ensuite pique-niquer sur les gradins des arènes.

Ces sorties étaient en lien direct avec le programme de 6ème sur l’empire romain et la romanisation.

La restitution des manuels scolaires aura lieu au foyer des élèves sur les temps de présence/cours des élèves au collège, selon un planning établi, organisé sur quatre jours, par niveau de classe :

– Élèves de 6° : lundi 17 juin (sauf pour la 6°2, vendredi 21 juin)

– Élèves de 5° : mardi 18 juin

– Élèves de 4° : mercredi 19 juin

– Élèves de 3° : vendredi 21 juin

Pour rappel : les élèves doivent rapporter en une fois TOUS les manuels reçus en début d’année et les livres empruntés au CDI. Les manuels/livres perdus ou abîmés sont à la charge des familles : 12 Euros/manuel perdu et 7 Euros/manuel ou livre du CDI abîmé.

Le samedi 8 juin 2019, pour clôturer l’année, la classe de Grec est allée à la Comédie française voir la pièce Électre/Oreste. Cette double tragédie d’Euripide, mise en scène par Ivo van Hove, raconte le fameux destin de la sœur et du frère, qui vont se retrouver après une longue période de séparation, pour venger leur père Agamemnon, qui a été tué par leur mère Clytemnestre et son amant Égisthe. Les deux jeunes gens vont enchaîner meurtre sur meurtre.

Toute la pièce s’est déroulée devant la maison du laboureur qui a recueilli Électre. Le décor était limité à ce bâtiment entouré de boue. Les costumes, bien qu’anachroniques, permettaient de bien distinguer le rang social des personnages : les personnages nobles étaient habillés en bleu, avec des costumes du XXIème siècle, les pauvres étaient habillés en beige. La musique était jouée en direct, elle ajoutait des émotions et du dynamisme à l’action. Les danses du chœur ponctuaient les dialogues. Certaines scènes étaient choquantes. A la fin de la pièce, Apollon, le deus ex machina, est arrivé pour arrêter les querelles, mais le metteur en scène a choisi un dénouement ironique, car après la tirade du dieu, les meurtres continuent.

Cette expérience m’a permis de découvrir la Comédie française qui est un magnifique théâtre.

(Bertille)

J’ai trouvé la mise en scène parfaite. Les décors étaient très réalistes. Les comédiens jouaient très bien et leurs costumes étaient très représentatifs. La musique était très bien dosée, son utilisation et son intensité très pertinentes. J’ai adoré la pièce, et en particulier le travail du metteur en scène, qui est à la fois fidèle à Euripide mais garde une certaine souplesse avec la mythologie. J’ai été très triste lors de l’assassinat de Clytemnestre, plus particulièrement avant sa mort, lorsque Électre se montre gentille et tendre avec sa mère, alors qu’elle sait d’avance qu’elle va être assassinée.

(Elyas)

A mon avis, le spectacle était réussi grâce au travail des comédiens et des musiciens. L’histoire est assez forte et violente. C’était une pièce intéressante et inoubliable.

(Bao)

J’ai été impressionnée par la qualité du théâtre. Je ne savais pas qu’une pièce pouvait être aussi bien jouée et aussi prenante. L’intrigue était très intéressante et pleine de rebondissements, différente de l’histoire que je connaissais au début.

(Imane)